La Craie Coccolithique

La Craie Coccolithique

Nature du produit

CRAIE COCcOLITHIQUE : Carbonate de calcium naturel CaCo3- type amorphe d'origine sédimentaire (coccolithes) sécrétion d'algues de 60 millions d'années.
Le carbonate de calcium comprend un processus physique de floculation des matières en suspension plus une dégradation biologique dirigée en fonction des matières toxiques à traiter.
Son action chimique et ionique apporte une modification importante aux matières précipitées (viscosité de la vase pour les rivières et étangs).
Sa formule calcique et silicique permet la transformation rapide de l'ammoniaque et des phosphates.
Son pouvoir absorbant des ammoniaques, mercaptans et d'hydrogène sulfuré (HN3, CO2, H2S) favorise et simplifie l'action biologique.
Ce procédé permet, en un minimum de temps, de rétablir l'équilibre aquatique et de réduire l'eutrophisation en régulant le phytoplancton par une activité intense des micro-organismes et les effets physico-chimiques.

La transformation rapide des matières organiques en matières minérales produit :

  • Une réduction importante des vases.
  • Une meilleure activité des herbiers par transfert des sels minéraux.
  • L'apparition de différents animalcules et chlorophycées.

L'influence de la photosynthèse favorise l'augmentation de l'oxygène dissous provoquant ainsi une deuxième phase aérobie bénéfique à l'épuration, à la dégradation et à l'activité de la faune aquatique.

La surface développée de ces minuscules particules représenterait 2,50 m2 par gramme de poudre de craie.

Ces chiffres permettent en fait d'expliquer les fantastiques résultats obtenus, car dans toute réaction chimique ou biochimique entre deux corps (ici la craie et la vase), ce qui conditionne en grande partie l'efficacité de la réaction c'est la surface de contact des parties en présence.
Une tonne de craie représente, une fois dispersée dans le milieu aquatique, une surface réactionnelle de contact phénoménale de 250 ha.

Ses actions

STABILISATION DU PH :
Ce procédé agit comme un tampon dans les milieux aquatiques et malgré son pH alcalin, une autorégulation s'expliquant par l'activité bactérienne au sein des coccolithes, favorable à la création d'acides organique.

DIMINUTION DU TAUX D'AMMONIAQUE :
Les bactéries accélèrent l'oxydation de la matière organique floculée, transforment le NH3 en nitrate.
Cette nitrification est le résultat du développement de bactéries au sein de coccolithes.
Elle apporte une diminution minimum de 20 % de l'ammoniaque et conduit à une baisse de l'azote total.

DIMINUTION DES PHOSPHATES :

L'action du calcium ionique (CA++) sur le phosphate soluble permettra une précipitation sous forme de phosphate insoluble apportant une réduction de 30 à 50 % du phosphate soluble ainsi qu'une floculation des matières en
suspension (MES).

DIMINUTION DES MATIERES ORGANIQUES :
Les matières organiques, telles que les lactoses ou matières azotées (provenant des eaux résiduaires de laiterie) ou les végétaux morts, amenées en rivière ont une toxicité due à leur importante consommation d'oxygène.
En effet, celles-ci se décomposent grâce à une opération bactérienne d'abord aérobie, ensuite anaérobie, lorsque l'oxygène dissous dans l'eau est totalement consommé après la phase aérobie.
Cette dégradation favorise le développement d'une flore filamenteuse caractéristique.
Cette oxydation bactérienne a permis d'introduire la notion de demande biologique d'oxygène (DBO), qui exprime en milligrammes, le poids d'oxygène nécessaire à la destruction des matières organiques.
Lors des traitements à la craie coccolithique, l'analyse des vases opérée en différents points et à des intervalles de temps allant de quelques heures à quelques mois, a montré un abaissement notable du pourcentage des matières organiques contenues dans la vase.
La minéralisation des matières organiques est une action bactériologique qui accélère les phénomènes de décomposition de ces résidus organiques.
Cette action se trouve confirmée par l'importance du dégagement gazeux remarqué après traitement.